Trek 2017 – 23 mai – L'échappée Jurassienne

Mardi 23 mai - Chaux-des-Crotenay (lieu dit Le Pont de la Chaux) - Foncine-le-Bas


Carte de l'itinéraire du jour :




Lever cool encore ! Petit déjeuner à 8 h 00 : café, jus d'orange, jambon, comté, pain, croissants, beurre, confiture, miel, yaourt. Après avoir réglé la demi-pension, nous prenons le départ, un balisage nous échappe et nous nous trompons de chemin mais très vite, comme il faut traverser une pâture, nous nous rendons compte de notre erreur et faisons demi-tour. A Chaux-des-Crotenay, nous allons voir le gîte Cyclamen où le groupe passera en septembre.



Presque toute la matinée, nous sommes en forêt. C'est très agréable de contourner la montagne ronde et nous arrivons tranquillement à Montliboz. Nous allons jusqu'au parking des gorges de la Langouette où il y a deux tables de pique-nique. Nous nous y installons et prenons notre temps pour manger notre sandwich jambon fromage de l'hôtel des lacs et la pomme de l'éolienne. Il y a beaucoup d'allers et venues près du parking car de nombreux touristes se stationnent pour aller voir les gorges et repartent aussitôt.


A notre tour, nous allons admirer ces gorges de la Langouette (creusées par la Saine, ce sont d'impressionnantes gorges étroites et profondes) et prenons la direction des Planches en Montagne.


Une fois ce village passé, il faut s'engager sur le tracé de la Tram'Jurassienne (Ancienne voie ferrée pour tram construite en 1925 et fermée en 1950). Seulement, nous avons "zappé" une ligne du topoguide précisant qu'il était utile de se munir d'une lampe frontale et nous avons laissé nos lampes dans les gros sacs et non dans les sacs à dos ! Nous devons passer un tunnel de 180 m très humide et c'est vraiment terrifiant cette traversée dans le noir avec de grosses gouttes froides qui vous tombent d'on ne sait où ! Le reste du chemin jusque Foncine-le-bas est tranquille. Nous allons tout de suite au Marandon où notre étape est prévue.


Nous entrons dans le bar mais le patron, un peu dur d'oreilles, vend des cartes de pêche et ne nous voit même pas ! Nous attendons en terrasse... Nous voyons qu'il y a d'autres portes d'entrée pour le restaurant ou pour l'hôtel et essayons d'entrer mais nous sommes refoulés et on nous confirme que c'est bien le monsieur du bar que nous devons attendre pour avoir notre chambre. Cependant, la fille de patron arrive bientôt et nous invite à entrer et elle nous accompagne jusqu'à notre chambre. Une fois les sacs déposés, nous retournons au bar pour boire une bière et un thé et demander au patron la direction à prendre pour réduire les kilomètres le lendemain matin. Il nous conseille d'aller jusqu'à la gypserie et de suivre vers la grange à l'olive. Nous allons faire le repérage qui n'est pas très agréable car il faut marcher en bordure de la route nationale très fréquentée jusqu'à la gypserie et en plein soleil.

De retour à l'hôtel, la douche est un délice. Peu après 19 h 00, nous descendons pour le dîner comme convenu avec la fille du patron. Elle nous a précisé que le "cuisinier aimait finir tôt" ! Or la patronne n'est pas là et nous ne savons pas où nous devons nous installer car il y a deux salles de restaurant : l'une avec des nappes et des bouquets de fleurs, l'autre avec des tables en formica et des sets en papier; En demi-pension, c'est punition ! Donc c'est la salle la moins belle. C'est le papa qui nous installe et nous sert l'apéritif que nous avons commandé (bière et macvin). Nous sommes situés près de la porte de la cuisine et nous avons en fond sonore la télé qui y fonctionne. Enfin la patronne arrive et elle nous annonce le menu : salade piémontaise (elle essaie même d'énumérer les ingrédients), bœuf bourguignon avec pâtes, fromage et dessert. Tout a été acheté au supermarché discount : la piémontaise est saupoudrée de ciboulette et échalote lyophilisées, le bourguignon sort tout droit d'une boîte de conserve, les pâtes ont dû être cuites sur place, le fromage (morbier et comté) ainsi que le pain sont bons, le dessert est une part de tarte à la rhubarbe mais pas maison non plus. L'entrée et le plat sont expédiés vitesse grand "V", le fromage amené avant d'avoir terminé le plat, par contre, le dessert n'arrive pas : il y a sûrement quelque chose de trop intéressant à la télé. Je ne conseille même pas à Philippe Etchebest de s'intéresser à cet établissement, je crois que c'est irrécupérable !

Après avoir réglé les détails du pique-nique pour le lendemain, nous remontons dans la chambre et tout ayant été expédié rapidement, nous sommes assez tôt pour voir la météo à la télé...

La literie semble confortable, espérons !!!

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Effiloché de pintade à la Petite Fleur

Galettes pommes - camembert - andouille de cambrai

Carbonnade flamande des géants et ses accompagnements