Voyage découverte en Inde du Sud 2015 - Montagnes et Temples du Tamil Nadu et Lagons du Kérala - 19 octobre

Lundi 19 octobre 2015 - Pondichéry - Visite d'Auroville


Après un lever matinal à 6 h 15, l'opération "douche" se révèle être un arrosage complet de la salle de bains ! Le petit déjeuner est pris à 7 h 50 dans le restaurant situé au sous-sol de l'hôtel. Bien qu'elle ait dormi à son domicile, Vandana (la guide) est là pour nous accueillir et nous aider à choisir les mets proposés pour un petit déjeuner indien.

👀 BEAUCOUP DE TEXTE POUR COMPRENDRE LES VISITES MAIS LES PHOTOS SONT PLUS BAS 😉

Vers 8 h 30, nous partons en ville afin de visiter l'ashram de Sri Aurobino. Pendant le trajet, Vandana explique les grandes lignes et le fonctionnement de l'école qu'elle a d'ailleurs fréquentée. Petit résumé à l'aide de Wikipédia :
Qu'est ce qu'un Ahsram ?
Un ashram est un lieu pour une vie simple dans laquelle chacun est amené à développer une attitude positive. C’est aussi un lieu d’inspiration, différent d’une école. En effet, l’ashram n’enseigne pas mais démontre, propose et c’est aux personnes présentes de se laisser imprégner de l’atmosphère et de s’y accorder selon leurs capacités et leurs qualités. La vie de l’ashram n’impose par conséquent, pas de renonciation ou de rejet du monde, au contraire, son but est l’ouverture pour favoriser et initialiser ou ré-initialiser en chacun de nouvelles perspectives à importer dans sa propre vie et à pratiquer au quotidien.
Qui était Sri Aurobino ?
Sri Aurobindo (né en 1872 à Calcutta - décédé en 1950 à Pondichéry) est un des leaders du mouvement pour l'indépendance de l'Inde, un philosophe, poète et écrivain spiritualiste et mystique. Son militantisme pour l'indépendance de l'Inde l'a mené en prison durant un an. A sa sortie et pour échapper aux Anglais, il s'établit à Pondichéry et se consacre à ses recherches spirituelles. Il y fonde l'ashram qui porte son nom avec sa collaboratrice française Mirra Alfassa, que lui et ses disciples nomment "Mère".
La visite est rapide : le jardin, l'autel de prières couvert de fleurs et la librairie. Malheureusement les photos ne sont pas autorisées.

Le minibus nous emmène vers Auroville. Nous y sommes accueillis en français et invités à regarder une vidéo expliquant ce qu'est l'endroit (extraits Wikipédia) :
Auroville « la ville de Sri Aurobindo » mais aussi « la ville de l'Aurore » est une ville expérimentale au nord de Pondichéry.
Elle fut créée en 1968 par Mirra Alfassa (Mirra Richard), plus connue sous le nom de la Mère et compagne spirituelle du philosophe indien Sri Aurobindo. Auroville a pour vocation d'être, selon les termes de sa conceptrice, « le lieu d'une vie communautaire universelle, où hommes et femmes apprendraient à vivre en paix, dans une parfaite harmonie, au-delà de toutes croyances, opinions politiques et nationalités».
Aujourd'hui, les Aurovilliens, issus d'une trentaine de pays, sont organisés en 35 unités de travail : agriculture, informatique, éducation, santé, artisanat, etc. 
Au centre de la ville se trouve le Matrimandir (en sanskrit le temple de la Mère), considéré comme l'âme de l'endroit par La Mère.
Il consiste en une immense sphère dorée de 36 m de diamètre. Sa construction, entreprise en 1972, sans aucun engin de travaux, est certainement celle qui a nécessité le plus de main-d'œuvre — aurovillienne et indienne. Sa construction s'achèvera en 2008.
A l'intérieur, c'est une gigantesque salle, aux murs revêtus de marbre blanc, abritant ce qui est censé être le plus gros globe de cristal au monde (70 cm de diamètre), lequel est éclairé par les rayons du soleil grâce à un jeu de miroirs installé sur le toit. Conçue comme lieu destiné à la méditation, cette chambre ne renferme ni fleurs, ni encens, ni musique susceptibles d'évoquer un édifice religieux. L'accès est réservé aux Aurovilliens.
Plus amples explications, en cliquant ici 


Après la visite du complexe de présentation du projet, Vandana nous emmène à travers bois sur un parcours parsemé de stèles rappelant chacune à quelle qualité est attachée chaque fleur d'après "Mother".


Nous admirons la majestuosité du banian sacré  dont les branches pendent jusqu'à terre, s'enracinent dans le sol et donnent naissance à de nouveaux troncs.


L’apogée de la visite sera le belvédère qui permet d'avoir une belle vue sur le Matrimandir.


Sur le chemin du retour, Vandana nous fait passer dans la communauté où réside son frère, mais celui-ci est parti à Pondichéry et nous ne verrons que l'extérieur de sa maison et sa moto...


Le minibus attend pour nous ramener à l'accueil où nous nous installons à la terrasse d'un restaurant. Le repas est servi sur une assiette avec salade de graines germées, des haricots rouges en salade, des aubergines grillées sur une pâte sablée, du yaourt, de l'ananas et une crème de riz à la pistache.


Le moment de quartier libre sera dédié à la visite des boutiques du Centre Commercial (qui sont du genre "Nature et Découvertes" à la sauce indienne) et à un petit moment de repos sur un banc de pierre dans le jardin tout en délirant de notre créativité qui se développe en étant à Auroville.

Nous reprenons le minibus pour aller à la plage. L'entrée d'une maison en construction servira de cabine de bain. C'est magique de savoir que l'on se baigne dans l'océan Indien et de sauter par-dessus les vagues. L'eau est chaude et très salée. Eric et Gérard ont préféré rester sur la plage pour prendre des photos.


Après le retour à l'hôtel, promenade en ville avec Eric et Vandana en attendant l'heure du rendez-vous pour le repas. Nous visitons le quartier colonial français. Nous voyons des femmes qui font des travaux de bâtiment. Nous allons voir aussi l'Alliance Française.


Nous allons voir l'Eglise Notre Dame des Anges, dressée face au Golfe du Bengale, la façade principale orientée vers le soleil levant, elle est construite sur l’ancienne place des Capucins.


L’église est séparée de la mer par un petit jardin, au centre duquel s’élève une statue de Jeanne d’Arc en armure avec son étendard. Nous ne nous sommes pas préoccupés de la statue mais avons plutôt prêté attention à un groupe de joueurs de pétanque, dont le responsable est un indien qui a travaillé à la SNCF en France et maintenant en retraite dans sa ville natale.


Je donne des petits gadgets à des garçonnets très souriants.


Vers 19 h 30, tous ensemble reprenons le chemin du centre ville en tuk-tuk ou rickshaw. 


Pour accéder à la terrasse du restaurant, il faut monter deux étages sur un escalier très sombre et qui ne inspire pas vraiment. De plus, la terrasse s'avère tristounette. Mais la bonne humeur de Vandana et sa prise d'initiative nous fait oublier tout cela en un clin d’œil... Elle nous fait goûter au lemon soda au sel et au cumin ; elle nous commande du poulet avec une sauce épicée, du fromage indien et des chapatis fourrés à la pomme de terre.

Retour tranquille à l'hôtel où Vandana reprend sa moto pour rentrer à son domicile.


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