Trek 2013 – 21 septembre – Le Chemin de Stevenson

Samedi 21 septembre - Le Bleymard - Le Pont de Montvert

Nous nous levons à 6 h 50. Nous avons assez mal dormi car il fait étouffant dans la chambre et on y entend les bruits de la route au bord de laquelle l’hôtel se trouve et aussi ceux qui marchent dans les chambres au-dessus. Une fois prêts, nous descendons les sacs à la réception et allons à la « salle de petit déjeuner » qui se trouve à mi étage et qui est très bien décorée. Le petit déjeuner est complet avec des viennoiseries à volonté, un réfrigérateur en verre dans lequel se trouvent beurre, jus de fruits, fromage blanc… du miel, des confitures maison, du pain croustillant…

Nous reprenons nos sacs à dos dans la chambre, réglons la note et allons au Carrefour Express pour acheter notre pique-nique. Nous démarrons notre étape qui nous fera vraiment découvrir le territoire du Mont Lozère qui est annoncé comme un étrange massif nu, parsemé de chaos granitique aux formes arrondies et ponctué de sources fraîches... 



C’est un troupeau de randonneurs qui se met en route en même temps que nous ! C’est le premier jour que ça nous arrive car habituellement nous n’avons rencontré que quelques personnes dans la journée. Nous traversons tout d’abord le village, puis empruntons une large piste pour une montée assez raide jusqu’à la station du Mont Lozère.


Nous marchons un peu sur la route et retrouvons un chemin qui ressemble plus à un sentier de montagne pour nous hisser au sommet du Mont Finiels à 1699 m. Il fait beaucoup de vent et assez froid au sommet. Il y a des tables d’orientation et un abri pour le vent.


Après quelques photos, nous entamons la descente et trouvons un petit coin sympa avec rochers et pins, vers 11 h 45, pour le déjeuner : sandwichs jambon-emmenthal, chips de légumes, pomme reinette. Nous continuons la descente parmi les pierres. Nous traversons une forêt où il y a des travaux et où le fléchage du GR est assez restreint avant d’arriver à Finiels. Le chemin était, somme toute, agréable avec des passages ombragés ; Il était quand même assez long et nous sommes restés longtemps aux alentours de 1000/1100 m d’altitude alors que Pont de Monvert est à 875 m. Et en effet, c’est tout à la fin que nous avons une descente assez rapide. Nous demandons notre route aux habitants pour trouver l’hôtel. Nous buvons un café avant de rejoindre notre hébergement. Nous arrivons à la Truite enchantée vers 15 h 00, après 18 km de marche.


A l’hôtel, un mot sur la porte à notre intention, nous indique le numéro de notre chambre et comment y accéder. Le bâtiment paraît vieillot mais la chambre a été refaite à neuf. Il y a un lavabo et une douche dans la chambre et les toilettes sont sur le palier. Il y a plein de petits cadres avec des photos « Nature » de toutes les couleurs.

Une fois nos sacs posés, nous allons faire un tour du village très pittoresque. Le village de Pont-de-Montvert doit son nom au patronyme de Mons. Lors de la croisade contre les Albigeois, le seigneur de Mons, vassal de Raymond V de Toulouse, fuit les persécutions avec ses gens et un contingent de juifs espagnols qui avaient trouvé un refuge dans le comté de Toulouse. Marqué par cet épopée, Pont-de-Montvert fut dès le début des guerres de Religion un haut lieu de la résistance, comme en témoigne l'engagement armé du deuxième bailli du nom, Jean d'André de Beauvoir du Roure. Le village est plus connu pour avoir été, le 24 juillet 1702, le point de départ de la guerre des camisards, à la suite de l'exécution collective de l'abbé inquisiteur du Chayla qui avait opéré pendant plusieurs années dans la commune avec un sadisme notoire, transformant la maison prise au bailli Jean d'André en un lieu de détention et de tortures. L'un des meneurs de la révolte collective, le camisard Esprit Séguier, fut condamné à avoir le poing droit coupé avant d'être brûlé vif sur les bords du Tarn au Pont-de-Montvert. Pont-de-Montvert est traversé par le Tarn, qui prend sa source sur les hauteurs de la commune. Nous prenons pas mal de photos.


Après avoir sillonné toutes les ruelles, nous rentrons à l’hôtel pour nous doucher. Nous mangeons quelques cacahuètes et à 19 h 30, nous allons à la salle à manger où nous sommes les premiers. Sans nous demander si nous désirons prendre l’apéritif, le vin est déjà sur la table en carafe et la patronne nous apporte une soupe aux poireaux. Nous lui demandons si elle peut nous préparer le pique-nique du lendemain et elle tique un peu mais pour finir, elle dit qu’elle va s’arranger. Pour suivre, nous avons une salade avec concombre, tomate, lentilles, feuille de chêne et assaisonnement à part. Après cela, c’est de la poule au pot, puis plateau de fromage où l’on se sert soi-même et enfin une coupe de glace deux boules : vanille praliné pour Gérard et vanille café pour moi.
Et c’est l’heure d’aller dormir !




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